Un Chaucidou à Bénesse Maremme, une véloroute à Soorts Hossegor et à Labatut, une voie partagée à …., un pôle d’échange à Soustons, une aire de covoiturage à Hastingues et à Bénesse, des arrêts Rézopouce, du transport à la demande vers Peyrehorade, de l’aide aux personnes en situation précaire pour accéder à un moyen de transport… mais aussi un café associatif à Gaas, une épicerie solidaire à Azur, un futur coworking à St Vincent de Tyrosse, un écoquartier à Cagnotte, un espace test pour des activités maraîchères à Magescq, des distributeurs de produits maraîchers ou locaux à Bénesse et Saubrigues… Ce territoire expérimente pour augmenter et diversifier l’offre de mobilité, mais aussi réduire le besoin en déplacement !
Et ce n’est pas fini. Des associations et des particuliers sont en train de monter des projets de mobilité alternative ou des circuits courts : réintégration du bio dans les filières agricoles, nouveaux circuits de distribution de proximité, une couveuse d’agriculteurs, de la vente et de l’autoréparation de vélos, de la location vélo longue durée…. Une dynamique est en marche.
Côté institutions, ça bouge aussi : de nouvelles pistes cyclables et une liaison entre la vélodyssée et la scandibérique à MACS, une évolution de la fréquence des TER, une réflexion sur les lignes de bus, une mise en accessibilité et un pôle multimodal à St Vincent de Tyrosse… Mais les acteurs sont parfois très nombreux et les décisions prennent du temps. Par exemple, la réalisation d’une piste cyclable sur la route qui traverse le Marais d’Orx a nécessité de rassembler : le département qui gère la route, Macs qui gère les pistes cyclables, le conservatoire du littoral à qui appartient le foncier, le syndicat de la réserve naturelle qui gère le Marais… et l’association Orx nature !
Pourtant il y a encore beaucoup à faire : le développement du transport à la demande, des trottoirs plus larges dans tous les centres-bourgs (pour ne plus aller en voiture à l’épicerie à l’autre bout du village…), réduire les traversées de camions dans le centre, accepter le vélo dans les bus, rendre visibles et faciles d’accès les gares, les doter de stationnements vélo sécurisés, réanimer Rézopouce, augmenter le nombre d’aires de covoiturage et les doter de services, étendre le prêt de vélos à tous, donner accès à l’offre de mobilité aux personnes en situation de handicap…
Dans le contexte de la loi LOM et de la redistribution des compétences, comment simplifier le jeu d’acteurs ? Les lignes de bus doivent-elles vraiment être découpées en fonction des limites administratives des AOT ? Comment mettre l’usager au centre du débat et lui simplifier la vie ? Et si on commençait par mettre à sa disposition une appli mobilité unique ?