Rendre concret : qu’est ce qu’on peut faire tout de suite ? quels leviers actionner ? Comment entraîner l’adhésion ? Comment transformer l’essai en s’appuyant sur l’existant ?
Proposer une feuille de route partagée : qui peut faire quoi et quand ?
Organisation de l’atelier
Moments forts
Débat autour des points de controverse et de convergence
L’atelier a commencé par un débat autour des points de convergence ou de controverse issus des propositions de l’atelier 2.
Penser les deux territoires ensemble fait sens : convergence. La CCPOA et MACS entretiennent des liens étroits, également avec le Grand Dax et le Seignanx. Les limites administratives des EPCI ne correspondent pas aux bassins de vie vécus par les habitants. Un inter-SCOT pour ce territoire ? Comment contrebalancer l’effet de métropolisation de Dax et et de Bayonne ? | |
Il faut revitaliser les centres bourgs et inverser les mobilités : convergence. L’exemple de Pôle Emploi qui est venu s’installer au marché de Peyrehorade a été très probant pour répondre aux besoins des entreprises qui n’arrivaient pas à recruter. | |
Il y a un problème d’émiettement et de coopération entre les institutions en charge des mobilités : convergence. Les communes et les EPCI ont besoin de travailler avec l’Etat à travers différents dispositifs pour encourager les acteurs privés à prendre en charge certains projets. Il y a aussi des divergences entre les différents acteurs en charge de la mobilité. | |
Construire en extension c’est fini : controverse. Les élus ont pris conscience qu’on ne pouvait plus construire en extension sans conséquences sur l’environnement. Mais d’un autre côté, densifier les zones bâties peut parfois les dénaturer ou les rendre moins attractives pour les populations qui veulent avoir un jardin, un espace à cultiver. Il y a d’ailleurs de très fortes disparités entre des villages très ruraux et d’autres avec des centre-bourgs constitués. D’un point de vue réglementaire, le Zéro Artificialisation nette (ZAN) va poser des difficultés. La tendance est aux petits collectifs. Cette offre est séduisante pour les entreprises qui cherchent à loger leurs employés à proximité du lieu de travail. | |
Le transport à la demande contribue à mieux vivre dans le rural : convergence. A CCPOA, les usagers de ce moyen de transport sont très satisfaits et il y a une augmentation du nombre d’usagers inscrits au dispositif. MACS souhaite explorer retenter l’expérience. Les coûts de fonctionnement avaient eu raison du premier dispositif. Repartir du besoin pour dessiner les lignes ? | |
L’autostop est adapté au territoire : controverse. La mise en place de l’auto-stop à travers le dispositif Rézo’Pouce a donné des résultats plutôt mitigés. Revoir l’offre ? | |
Quand on habite le rural, on est dépendant de la voiture : convergence. On est effectivement dépendant de la voiture, mais le vélo se développe bien. Il faudrait multiplier les voies vertes, peut-être s’arranger avec certains propriétaires aussi pour raccourcir les itinéraires. On pourrait aussi remplir davantage les voitures… | |
Le vélo est un moyen de déplacement pour les mobilités quotidiennes, mais cela coûte cher : controverse. Tout le monde n’est pas convaincu que le vélo puisse servir à faire ses courses. Pour beaucoup une piste cyclable nécessite de l’acquisition foncière afin d’élargir les voiries. Des solutions plus flexibles et moins onéreuses sont pourtant possible. Certains itinéraires sont par exemple cyclables en VTT très facilement. Les améliorer ou les indiquer pourrait limiter la création de pistes cyclables très onéreuses. Enfin le vélo électrique peut contribuer à réduire les distances. La météo est cependant à prendre en compte. | |
Pour faire place aux piétons et aux cyclistes, il faut réduire la place de la voiture ou la ralentir : convergence. Il faudrait d’abord changer la manière dont on perçoit l’espace partagé par les différents modes de transport. La sécurité des cyclistes, notamment dans les zones où il y a beaucoup de trafic, est primordiale. Il faut pour l’améliorer développer une culture du partage. | |
Le problème de mobilité est d’abord un problème d’aménagement : controverse. Tout le monde est bien conscient de la nécessité de rapprocher les logements des centre-bourgs où il est possible de développer des aménités. Cependant beaucoup d’habitants et en particulier les nouveaux venus sont attirés par l’habitat dispersé constitutif des paysages landais. |
Propositions d’axes stratégiques pour une feuille de route à co-construire
La deuxième partie de l’atelier s’est déroulée autour de tables rondes puis d’un débat autour des actions à intégrer à la feuille de route. Les groupes de travail ont été répartis autour des 8 axes stratégiques identifiés lors de l’atelier 2 :
7 axes stratégiques ont été proposés lors de l’atelier. Chaque acteur a son rôle pour porter les actions qui en découlent. Un 8ème axe a été ajouté à la demande des participants : développer des solutions locales d’énergie décarbonée destinée aux usages de mobilité.
Ces axes stratégiques ont été déclinés en actions concrètes à mener. Ces actions ont elles-mêmes été déclinées en Zoom précis quand cela s’y prêtait. C’est à partir de ces zooms que les prototypes ont été identifiés.
5 prototypages ont été retenus lors de l’atelier :