Explo #2 – Marie Evo, Elissa Al Assad, Burcu Ozdirlik, Arthur Eynard – 30-06-2021
Micro #1 – Peyrehorade
Arthur et Renée, couple de retraités – Heugas
Nous sommes nés ici, nous habitons Heugas depuis 50 ans. Nous avons tout à Heugas : une boulangerie, un restaurant, une épicerie, une école. Tout est à 1,5km, on le fait facilement à pied ! Tout le monde marche chez nous. On vient à Peyrehorade le mercredi matin pour le marché. Il est plus sympa que celui de Dax, plus convivial … On en profite, on s’installe sur une terrasse, on prend un café. On vient en voiture. C’est facile à se garer. Pourquoi venir en car ? On souhaite profiter de notre liberté tant qu’on peut. C’est désagréable de regarder sa montre toutes les 5 minutes pour voir si on ne rate pas le bus.
Julie, aide-soignante libérale, 27 ans, en couple et sans enfants – Heugas
Je suis originaire des Landes. Nous avons construit une maison à Heugas il y a deux ans et nous y vivons depuis. Pourquoi ici ? C’est près de tout et les prix fonciers sont moins élevés qu’ailleurs. Je me déplace en voiture pour le travail … mais aussi pour les déplacements au quotidien. Nous profitons de la campagne, nous ne nous éloignons pas trop de la maison. Nous allons de temps en temps sur la côte, mais jamais en été.
Hélène, en reconversion professionnelle, 36 ans, en couple et sans enfants– Peyrehorade
Je suis Parisienne. On a décidé de changer de vie et on s’est installé dans les Landes il y a 4 ans. On a choisi Oeyregave, car on est tombé amoureux de notre maison. On est bien accueilli dans le village même si les habitants nous appellent les Parisiens. Il existe une associative très riche, mais il faut la connaître, ça reste peu visible. Il n’y a rien dans le village, juste un restaurant. Venant de Paris, cette absence de commerce et d’aménités nous a déstabilisés au début. Mais on s’est habitué. On essaye d’aller dans les fermes à proximité pour s’approvisionner. On va vers la côte si on souhaite faire des sorties, visiter des expos … à la montagne pour pratiquer l’escalade. Tout en voiture. Les routes sont trop dangereuses pour prendre le vélo, il y a des virages, des problèmes de visibilité et beaucoup de poids lourds. Quand je reprends le travail, je travaillerai dans le BTP, essentiellement sur les communes littorales. Il va falloir se déplacer en fourgon.
Olivier, 42 ans, vendeur dans une boulangerie, en coupe avec deux enfants – Heugas
Je suis arrivé il y a 10 ans de Montpellier. Nous avons créé avec des amis une association et nous avons repris l’ancien moulin de Bénesse-Lès-Dax. Nous sommes deux boulangers et deux vendeurs. Nous l’avons restauré et nous avons créé une boulangerie dedans : nous utilisons notre propre farine. Nous organisons des visites gratuites le week-end. Nous avons également un petit restaurant à l’étage où on sert des repas. C’est le seul commerce sur le village. Mais les gens viennent de loin, car notre pain est très bon. Enfin on a des stands dans deux marchés, y compris le marché de Peyrehorade. Je vis à 3km de mon lieu de travail, à Heugas, je me déplace dans mon fourgon. Il y a une école maternelle et une école élémentaire sur le village, un équipement sportif et un restaurant. Mais pas de collège. Mon fils va à Dax au collège en bus scolaire. Pour le reste, direction Dax également ! Il y a des fermes et des producteurs locaux, mais les gens ne les pratiquent pas tellement. Ça nous arrive d’aller sur la côte, mais toujours en semaine et en voiture. Il n’y a pas de transports en commun dans le coin.
Julien, 36 ans, apiculteur, en couple avec un enfant – Tyrosse
Je suis apiculteur depuis 2018, j’habite et je travaille à Tyrosse. J’ai 13 ruches dans des lieux différents dans le département. Je fais également les marchés. Enfin je vais souvent à Dax pour des approvisionnements : bocaux, étiquettes … Je me déplace en fourgon ou en voiture pour les déplacements professionnels ou des gros achats. Sinon je me déplace essentiellement en vélo. Ma femme aussi. Nous sommes bien dotés en pistes cyclables, il y a des nombreuses voies vertes qui sont en projet, des parcours VTT pour ceux qui souhaitent se balader dans la nature. Je pratique le trail, la course à pied dans la montagne, dans un club. On va au Pays basque pour les entraînements, le plus souvent en covoiturage, sinon en car.
Elsie, 42 ans, restauratrice ambulante, célibataire – Hastingues
Je suis flamande. Je suis arrivée dans les Landes il y a quatre ans pour changer de vie. J’habite à Hastingues depuis deux ans. C’est très sympa. On se connaît tous. Je travaillais dans les assurances en Belgique. Maintenant je vends des cafés et des tartes aux marchés hebdomadaires dans les Landes. J’ai un fourgon que je déplace avec ma voiture. Je m’approvisionne dans des fermes, mais aussi des marchés.
Nicolas, 22 ans, vendeur en fromagerie – Ariège
Je suis originaire de l’Ariège mais j’aide ma grand-mère sur le marché de Peyrehorade. Elle habite à Narrosse, à côté de Dax. Je n’ai pas envie de m’installer dans le sud Landes, j’ai déjà mon activité de revendeur de fromage en Ariège. Quand je suis dans les Landes, j’utilise beaucoup mon temps libre en famille, pour aller à la pêche à Sort-en-Chalosse ou à Dax, à la pétanque à Narrosse, aux bars de Dax mais jamais je ne vais à la plage, je préfère la montagne. Je me déplace qu’en voiture et je n’aime pas les deux roues.
Christiane et Jacqueline, deux sœurs retraitées – Ayherre
J’habite à Ayherre, derrière Hastingues, dans le Pays Basque, et ma belle-sœur est en vacances dans la région et vient du Médoc. Je me déplace toujours en voiture. Je viens à Peyrehorade pour le marché uniquement mais je ne connais par la rue commerçante devant l’église. Le covoiturage pourrait être davantage développé.
Benoit, Anne, couple d’actifs et Ines leur fille de 10 ans – Bidache
Nous sommes originaires des Hautes-Pyrénées mais nous habitons à Bidache. Nous avons choisi de nous installer là pour faciliter l’accès à l’école et au collège pour notre fille. Nous utilisons exclusivement la voiture car nous n’avons aucun transport en commun entre Bidache et Peyrehorade. Cependant dans le Pays Basque nous avons des bus pour nous rendre à Bayonne par exemple pour 2 euros. On ne trouve pas tout à Peyrehorade surtout en électroménager c’est pourquoi on va aussi à Dax et Bayonne bien qu’il soit difficile de se garer, surtout dans le centre !
Louise, Alice et Charlotte, 40 ans, infirmières – Habas, Dax et Saint-Geours-de-Maremne
Nous sommes trois collègues infirmières, nous habitons à Habas, Dax et l’une est une élue à Saint-Geours-de-Maremne. Il y a une grosse tendance des étrangers à acheter une maison sur la côte à Hossegor par exemple et c’est les mêmes qui se plaignent des coqs et des cloches qui font pourtant partie de notre vie rurale. On a vraiment le sentiment d’être envahis l’été et de tout faire pour éviter les touristes. Nous venons à Peyrehorade pour le marché et parce qu’on a l’habitude de venir ici. On se déplace exclusivement en voiture. On a des horaires difficiles avec l’hôpital et les transports en communs ne sont pas du tout adaptés. Le covoiturage serait possible mais seulement avec les collègues pour se rendre au travail, pour le reste on préfère avoir notre voiture personnelle. Le vélo pourquoi pas mais 5 km à vélo c’est déjà trop et c’est vallonné ! Il y a un manque de communication du réseau Yégo, il en faudrait davantage dans les lycées et auprès des personnes âgées. On ne trouve des plans des bus qu’à l’office du tourisme ! Nous n’allons jamais à Bayonne, il y a trop de monde, en revanche à Dax on peut se garer à l’extérieur et il y a une navette gratuite qui se déplace vers le centre-ville.
Hélène, 45 ans, mariée avec enfants – Hastingues
Je viens au marché de Peyrehorade chaque mercredi et je complète les achats dans les grandes surfaces à côté. J’habite une maison à Hastingues avec mon mari et mes deux enfants et je travaille à Peyrehorade. Je réalise tous mes trajets en voiture mais je serais très intéressée à l’idée de pouvoir les faire en vélo ; s’il y avait une voie vélo sur les bords de la Gave, entre Hastingues et Peyrehorade je prendrais mon vélo pour tous mes déplacements, ce serait vraiment super. Mes enfants vont à l’école à Sames avec les navettes scolaires le matin et le soir. Pour les activités extra-scolaires, comme le judo et la danse, nous nous sommes organisés avec d’autres parents d’élèves pour les déposer en groupement à Sames à tour de rôle. Des transports collectifs avec horaires aménagés pour les activités de loisirs des enfants seraient très utiles, ça nous faciliterait beaucoup l’organisation de la semaine… Avec les enfants nous n’allons pas vraiment à la mer, ce n’est pas une destination pour nous car il y a trop de monde et trop de touristes, nous préférons profiter des Gaves et de la montagne. J’aime beaucoup la randonnée, le vélo, la nature, je pratique souvent le Scandibérique pour mes loisirs, je pense que s’il y avait une voie vélo jusqu’à la mer je la pratiquerais souvent !
Lucie, 58 ans, mariée – Sorde-l’Abbaye
Je suis originaire de Bayonne, j’ai choisi de déménager à Sorde-l’Abbaye pour le calme, le sport et la nature, le reste de la famille est resté à Bayonne. Mon mari est militaire, nous avons beaucoup voyagé donc la mer je la connais, je ne vais pas aller à Capbreton pour la voir. Par contre, s’il y avait une voie vélo jusqu’à Capbreton, je la prendrais souvent ! Je pratique le sport depuis mes 20 ans, je suis donc très sportive, j’aime beaucoup me déplacer en vélo ou marcher. Cependant, ici, je n’utilise que ma voiture pour me déplacer. Je viens au marché de Peyrehorade chaque mercredi pour les rencontres, la convivialité, les amis, l’ambiance et chaque samedi pour les achats. J’adorerais pouvoir venir en vélo depuis Sorde mais aujourd’hui, avec tous les poids lourds, c’est trop dangereux ! S’il y avait une voie vélo séparée je viendrais à Peyrehorade à chaque fois en vélo, ce serait le rêve ! Je fais tous mes achats au marché, je ne vais pas du tout au supermarché, j’ai mon jardin et mes poules. Les commerces d’habits ne m’intéressent pas, je préfère acheter dans les reventes Emmaüs, on en trouve plusieurs dans le coin. Les restaurants locaux ne sont pas très bons, il y a beaucoup de surgelés, sauf dans quelques adresses locales à la Ferme d’Orthe à Orthevielle ou dans quelques restaurants tenus par des retraités dans le Béarn. On y va parfois le soir, mais généralement on reste à Sorde car il y a toujours beaucoup d’animations avec des petites représentations théâtrales.
Xavier, 38 ans, divorcé avec enfants – Bénesse-Maremne
Je suis originaire de Bayonne, j’ai déménagé à Bénesse il y a 7 ans pour le calme. Je travaille comme transporteur et vendeur de produits : je récupère chez les producteurs locaux pour distribuer sur les marchés (patates, noix etc…). Je me fournis directement sur les marchés, je vais très rarement en supermarché. J’ai deux enfants, un fils de 6 ans, il va à l’école primaire de Bénesse à pied et une fille de 13 ans, sa mère l’emmène au collège de Mont Fort en voiture. Pour les loisirs il n’y a pas de problème de transport, il y a tout à Bénesse : le foot, le basket et le skate pour les enfants, la pétanque en bas de la maison pour moi. L’été nous allons beaucoup à la mer à Capbreton car c’est juste à côté, 7 min en voiture hors saison touristique, sinon il faut compter 35 min et toutes les complications pour trouver un stationnement. Je n’ai jamais regardé les horaires du bus vers Capbreton, c’est trop compliqué, ça ne fait pas partie de nos habitudes, même lorsque j’étais à Bayonne. Je préférerais pouvoir me déplacer en vélo jusqu’à la mer, ce serait super mais les pistes doivent être séparées des voitures. Aujourd’hui les voies sont mélangées, donc les voitures sont obligées de se décaler, ça ralentit le trafic et c’est dangereux, surtout pour les vélos.
Benoist, 51 ans, marié avec enfants – Sames
Je travaille comme vendeur sur les marchés, je fais des marchés tous les jours à Bayonne, Anglet, Saint-Jean-de-Luz, Peyrehorade et Dax. Je me déplace toujours en voiture, pour tous mes déplacements. Mes enfants sont à l’université, à Bayonne et Hendaye. Ma fille prend le bus de Bidache à Bayonne, puis de Bidache à Sames elle se déplace en scoot. Elle gare son scoot à Bidache la journée, là où elle peut, il n’y a pas d’emplacement particulier pour le stationnement près du bus. Mon fils fait du foot à Peyrehorade et du basket à Sames, il se déplace en voiture avec ses amis, ils s’organisent entre eux pour y aller en groupe. Ma fille va parfois à la mer à Capbreton pour faire comme les copains mais ce n’est pas dans nos habitudes familiales. Quand elle veut y aller elle prend son scoot. Le vélo ne les intéresse pas vraiment car ils ont trouvé des solutions pour être autonome dans leurs déplacements, le scooter a vraiment permis à ma fille de se déplacer facilement et c’est plus rapide que le vélo. Personnellement je n’aime pas spécialement sortir, lorsque j’ai du temps, je préfère rester à la maison pour m’occuper de mon garage.
Jean-Luc, 72 ans, marié avec enfants et petits-enfants – Bassussarry
Je travaille sur les marchés depuis 50 ans, je vends des chaussettes de Troie sur les marchés d’Arcangues, Saint-Jean-Pied-de-Port, Bayonne, Saint-Jean-de-Luz et Peyrehorade. A l’époque, je faisais beaucoup de vélo le dimanche, j’allais de Bayonne à Peyrehorade en vélo. Le bus, par contre, ne fait pas partie de mes pratiques. Le problème avec le bus c’est que l’arrêt est toujours trop loin, il faudrait un arrêt en bas de la maison, et le temps de trajet est aussi long qu’en voiture. De chez moi à l’hôpital de Bayonne il faut compter 1h de bus, c’est presque plus long qu’en voiture, mais c’est vrai que ça permet de dépanner si on n’a pas d’autre choix, ma femme par exemple, le prend souvent mais chez nous c’est surtout pour les écoliers. Le problème pour aller à Bayonne c’est le rond-point à l’entrée de la ville, à la sortie du Leroy Merlin, c’est toujours bouchonné. Le problème du marché de Peyrehorade c’est le sens interdit dans la descente, vers le centre : tous les camions passent par cette voie malgré l’interdiction pour éviter de faire tout le tour de centre, c’est 135 euros d’amende assurés. Le deuxième problème c’est l’obligation de rester jusqu’à 13h alors qu’ici, tout le monde commence à partir à 12h. Le rugby est l’un de mes grands loisirs, c’est un sport très important à Peyrehorade, je jouais d’ailleurs avec le maire à l’époque. Mes petits-enfants préfèrent aller à des campings avec piscines plutôt qu’à la mer, il y a trop de touristes.
Micro #2 – Saubusse
Françoise, 69 ans, retraitée, veuve – Saubusse
J’ai grandi à Saubusse et puis je suis partie à Paris pour faire mes études et travailler. Je suis de retour depuis que je suis à la retraite. J’habite la maison familiale qui est au bord de l’Adour. J’ai plus de la chance que les voisins, le jardin est régulièrement inondé (6 fois l’année dernière), mais la maison ainsi que l’accès vers la rue sont en hauteur. Mes voisins viennent chez moi en bateaux pour se rendre en ville. On s’est habitué. Les rez-de-chaussée ne sont pas occupés et il n’y a pas d’électricité. Je me balade régulièrement avec mon chien sur les bords de l’Adour, assez mal entretenus de manière générale. Nous avons dans la ville une boulangerie, une pharmacie, des médecins … je vais régulièrement manger au restaurant en face de l’église, il est très bon … mais on n’a pas d’épicerie. Ça manque. Pour les achats de quotidien, je vais à Saint-Geours-de-Maremne en voiture. Je vais aussi au marché de Peyrehorade. Je le préfère aux marchés de Tyrosse et de Dax, moins sympathiques. Il y a de tout, même des poules ! À Saubusse, la vie associative est très riche. Il y a régulièrement des concerts. Nous avons des nombreuses manifestations organisées dans le cadre du festival de l’Adour. Sinon, je vais souvent à Bayonne. C’est une très belle ville avec des rues commerçantes piétonnes, des magasins, des musées, des restaurants et des cafés … C’est plus loin que Dax, mais ça vaut le coût. Puis c’est pratique avec le train. On a de la chance, la gare est très proche du centre-ville. Je retourne une ou deux fois dans l’année à Paris pour faire les musées. Là aussi le TGV est très pratique, vous êtes à Paris en 3 heures.
François, 42 ans, facteur, en couple avec un enfant – Dax
J’habite à Dax au centre-ville et je travaille à Narrosse à la Poste. Je fais la collecte et la distribution des courriers dans les Landes en véhicule léger professionnel. La Poste intègre pleinement les enjeux environnementaux dans son fonctionnement. On a une flotte de véhicules et des vélos électriques qui grandit. Dans le quotidien et pour aller au travail, je me sers souvent de vélo … quand le climat le permet. On n’a pas beaucoup de pistes cyclables. Je fais partie de l’association Roule libre en Grand Dax. Elle promeut les modes doux, organise des ateliers de réparation. Pour des déplacements longs ou pour faire des courses sur les grandes surfaces, je me sers de ma voiture.
Julie, 14 ans, collégienne – Saint-Geours-de-Maremne
J’habite à Saint-Geours-de-Maremne avec mes parents. On habite au sud, la route de Tuquet, c’est ma mère qui m’amène au collège en voiture. J’aimerais y aller en vélo, mais la traversée de la RD 810 fait peur. Je viens à Saubusse le mercredi après-midi pour me balader et faire du vélo. On arrive en voiture et on se gare sur le parking public à l’entrée de la route des Barthes. Puis on prend nos vélos … Au retour, on prend un verre à la brasserie du village. J’ai hâte d‘avoir mon permis pour pouvoir me déplacer comme je veux.
Denis et Mireille, Michel et Françoise, deux couples de retraités – Belus et Port-de-Lanne
Nous sommes originaires de Belus et Port-de-Lanne et nous nous sentons Landais. On se rend souvent à Bayonne et Dax bien que cela reste un stress pour nous car c’est très difficile de se garer. On préfèrerait aller à Bayonne mais c’est quand même plus simple de se garer à Dax. Pour nous, les transports en commun sont quasi inexistants et les arrêts de bus sont trop loin des commerces. Nous avons le sentiment qu’on nous abandonne, nous n’avons plus rien dans nos villes, plus de commerces, plus de bars, …
Jacques et Marie, couple de retraités – Orthevielle
Nous habitons dans les quartiers nord de Orthevielle. Nous trouvons qu’il y a un manque d’activités, la dernière fois nous cherchions des cours de yoga en journée et tout ce qu’on vous propose ce sont des cours à Dax ou à Bayonne mais le soir. On a aussi un manque d’information sur les activités possible dans la ville. Nous n’utilisons pas les transports en commun, nous avons deux voitures et cela nous suffit. On se déplace à Dax pour le Leclerc et Tyrosse pour les commerçants mais jamais à Bayonne car la circulation est impossible.
Thierry, 50 ans, actif – Labatut
J’habite à Labatut, et j’utilise ma voiture pour travailler sur Dax et je ne rencontre aucun problème. J’ai besoin de ma voiture car ça me permet de garder mon autonomie. Le bus Yégo est une bonne idée et je pense qu’il pourrait y avoir une ligne est-ouest pour rejoindre la côte.
Louise, 44 ans, mariée avec enfants – Saint-Vincent-de-Tyrosse
Je suis originaire du Pays Basque, j’habite aujourd’hui à Saint-Vincent-de-Tyrosse avec mes enfants et mon mari et je travaille à côté de Tyrosse. Je viens à Saubusse assez souvent pour les sentiers de randonnée en nature. Je suis venue en voiture car le trajet est très dangereux en vélo, la sortie à Tyrosse est pleine de camions, faire du vélo à cet endroit est impossible ! Lorsque mes enfants étaient plus jeunes il fallait les emmener en voiture jusqu’à Dax, c’était très difficile de s’occuper des trajets chaque jour. Il y a un TER Tyrosse-Dax mais le problème ce sont les horaires, ils sont décalés avec les horaires de bus de Dax : le TER arrive trop tard, les bus sont déjà partis, ce n’est pas compatible avec les horaires d’école… Avec les enfants on va beaucoup à la mer mais on essaye surtout d’y aller en hors-saison car il y a trop de touristes de juillet à octobre. Nous n’avons jamais réussi à y aller avec un Yégo Plage car les horaires sont trop contraignants.
Camille, 52 ans, célibataire sans enfant – Saint-Paul-lès-Dax
Je travaille à la boutique Labeyrie sur la route de Bayonne, j’y vais en voiture depuis chez moi à Saint-Paul-lès-Dax car il n’y a pas d’autre solution pratique de transport. J’aime beaucoup le sport et la nature. J’avais l’habitude de faire les sentiers du littoral vers Anglet et Hendaye mais ça a fermé à cause des érosions et des éboulements. Je viens souvent me balader à Saubusse car il y a de très beaux sentiers de randonnée, ils sont d’ailleurs enfin fléchés grâce au travail du département. Il y a beaucoup de touristes de l’Adour, les curistes principalement, ça peut être très vite engorgé de monde. Ce ne sont pas les mêmes touristes que sur la côte : je dirais que Capbreton et Dax attirent une population plutôt vieillissante, à Vieux-Boucaux il y a beaucoup d’espagnols. Je pourrais prendre le TER à Dax pour venir à Saubusse mais le problème c’est l’agencement avec les bus et les horaires. Ce qui serait super ce serait plutôt de pouvoir venir en vélo !
Explo #1 – Marie Evo Elissa Al Saad – 01/04/2021