Parcours de la visite en car du lundi 28 juin 2021

Saint-Vincent-de-Tyrosse est la seule ville retro-littorale de MACS et compte aujourd’hui 9000 habitants. La ville s’est développée grâce à la ligne de chemin de fer et à la gare de fret. Elle n’est pas à proprement parler une ville touristique et l’offre hôtelière est nulle. Bien que les grandes surfaces en périphérie soient nombreuses, les nouveaux habitants veulent retrouver des commerces de proximité (boucherie, épicerie, …). La ville a acheté une friche en centre-ville pour y insérer des services municipaux (office du tourisme, auberge de jeunesse). Près de 20000 voitures empruntent quotidiennement la D810, qui traverse Saint-Vincent-de-Tyrosse et Saint-Geours-de-Maremne, et qui génère un gros trafic routier et des problèmes de congestion. La ville travaille avec la région et MACS sur l’intermodalité de la gare. Celle-ci arrive à saturation depuis la mise en place du train-bus qui facilite l’arrivée des travailleurs à Bayonne. La piste cyclable qui rejoint la Scandibérique est également un sujet de discussion.

Tosse connait comme la plupart des communes de ce territoire une forte croissance démographique. Elle accueille 3000 habitants, mais avec ses nouveaux lotissements, la ville atteindra bientôt les 4000 habitants. La ville se compose d’un centre bourg avec plusieurs centres de polarités selon les quartiers plus ou moins importants. Certaines zones pavillonnaires sont desservies par un arrêt Yégo. La ville est dotée d’une église classée du 13ème siècle et d’un groupe scolaire. Elle offre de nombreux services et commerces tels qu’une supérette, une pharmacie, une boucherie, une boulangerie et un bar. Cependant, l’inflation rapide du prix du foncier rend difficile l’installation de jeunes ménages. En périphérie, la ville accueille également l’aire de grand passage de MACS.

Soustons, 8000 habitants, s’est construit autour de quartiers ruraux ce qui explique les distances importantes pour rejoindre le centre bourg. Sur une surface de 110 km², la commune est recouverte à 90% de forêts, dont 1600 hectares sont exploités avec l’ONF selon un plan de gestion. On constate des flux importants sur la D652 car c’est la seule voie entre Soustons et Tosse.  Une piste cyclable qui longe l’ancienne ligne de chemin de fer permet de rejoindre Tosse. Un projet de prolongement de piste cyclable d’est en ouest permettrait de rejoindre le centre-bourg autrement qu’en voiture. On constate également qu’une fois les pistes cyclables établies, très vite les collégiens s’adaptent et utilisent leurs vélos. La volonté de ne pas densifier les quartiers ruraux de la ville s’explique dans l’incapacité de répondre aux besoins futurs en service des habitants.  Une maison de retraite se tient au cœur de la ville, face au collège, ce qui améliore les liens intergénérationnels. Suite au développement du pôle d’échange multimodal où les bus Nouvelle-Aquitaine, qui arrivent de Dax, sont cadencés sur les bus Yégo, le maire a pu constater un développement du tourisme sur sa commune.

Azur accueille aujourd’hui près de 1000 habitants sur 1680 hectares, et la population quadruple en été notamment du fait de sa proximité avec l’océan, sa biodiversité et ses pistes cyclables. Le village est aujourd’hui un carrefour important sur les routes de Magescq, Soustons, Vieux-Boucau et Moliets. Ainsi, Azur est une ville très passante avec beaucoup de trafic routier. La maison de santé ne trouve pas de médecin. La forte croissance de la ville ne s’est pas accompagnée de services à la population et les habitants manifestent un besoin de médecin, de commerce, d’une halle de sport et d’un lieu pour la culture. Une épicerie participative a été créée en 2020 par l’association Coop’az et dont le local a été construit par la mairie en 2021. A part le bus Yégo les deux mois d’été et le ramassage scolaire, Azur ne bénéficie d’aucun transport public. Pour y remédier, l’association « Roulons solidaire » assiste les personnes en difficultés avec des chauffeurs bénévoles et leurs voitures personnelles.

Magescq accueille aujourd’hui 2300 habitants et ce chiffre est en perpétuelle croissance. Comparé à ses voisines, la ville ne présente pas de saison touristique marquée. Magescq est une ville où l’on passe et où on ne s’arrête pas. La population est vieillissante et la volonté est d’attirer les jeunes ménages. Ainsi la commune compte déjà trois lotissements communaux et les démarches des promoteurs ne cessent pas. L’école accueille 250 enfants. Il n’y a pas de collège. On trouve deux médecins, deux kinésithérapeutes, deux dentistes, un ostéopathe et une officine. L’ouverture d’un SPAR en fin d’année représentera la seule alimentation générale du centre bourg. Le tourisme de la ville gravite autour des sentiers pédestres, de VTT et des sites Natura 2000. La ville a déjà aménagé une aire de covoiturage.

Saint-Geours-de-Maremne accueille 3000 habitants sur ses 43 km² dont 19 de forêts et 11 de terres agricoles. La ville a la particularité d’offrir autant d’emplois que d’habitants sur la commune notamment grâce au pôle économique Atlantisud qui génère à lui seul 1200 emplois. C’est également une ville très passante étant donné qu’elle se trouve sur les routes de Tyrosse/Dax en est-ouest et Bordeaux/Peyrehorade en nord-sud. Cette dernière est très problématique en termes de camions. Néanmoins, le flux intense permet aux commerces de bien fonctionner. Un concours d’architecture est en cours visant la refonte du bourg pour une liaison cyclable complète avec les quatre quartiers périphériques. Saint-Geours-de-Maremne est ville test pour aménager des pistes cyclables sécurisées autour du collège. La gare est complètement isolée. Pour la rejoindre depuis le centre, la voiture est obligatoire. Son accès en vélo est quasiment impossible et le projet d’aménager une piste cyclable pour ce trajet d’1.8 km est très onéreux. Une aire de covoiturage financée par la communauté de commune a été réalisée.

Josse est la plus petite ville de MACS. Elle accueille 900 habitants et a la particularité d’être bicéphale. La ville déplore beaucoup de problèmes d’excès de vitesse malgré les aménagements mis en place pour la réguler. Parmi eux la véloroute qui devrait, en théorie, laisser la priorité aux vélos sur une voie partagée et réduisant par la même occasion la vitesse de circulation. En pratique, les automobilistes roulent toujours aussi vite et des conflits d’usage rendent l’expérience cyclable peu attractive. La D33 est un axe très fréquenté avec ses 12 000 véhicules par jour et le Pont de la Marquèze qu’elle traverse est sous-dimensionné, ce qui crée de la congestion. Josse accueille aussi une activité touristique avec la Vélodyssée et la Scandibérique à proximité et une base nautique et son restaurant sur l’Adour.

Saint-Jean-de-Marsacq accueille 1600 habitants sur 27 km². La D12 qui relie Dax à Bayonne est un axe très fréquenté et son carrefour avec la route de Saubrigues est dangereux.  La ville est aussi desservie par le réseau de bus Yégo sur la période estivale seulement. Le réseau d’autostop « Rezo Pouce » est également disponible sur MACS mais n’a pas fonctionné comme espéré. La majorité des emplois sont à Dax, Bayonne et Tyrosse et il n’existe pas de bus pour ces trajets-là. La ville est bien équipée avec sa supérette, sa boulangerie, une maison médicale qui accueille des médecins, kinésithérapeutes, podologue, infirmières, … bien qu’on utilise la voiture pour s’y rendre.

Saint-Martin-de-Hinx accueille 1610 habitants est se situe à mi-chemin de Dax et de Bayonne ce qui la rend plutôt attractive. L’arrivée sur le bourg se fait en descente et les voitures arrivent très vite ce qui cause des problèmes de sécurité. La D12 qui traverse la commune du nord au sud ne présente aucun feu rouge. Beaucoup de voitures l’empruntent (4000 véhicules/jour). Le bus Yégo dessert la ville en saison estivale seulement avec un bus le matin et un le soir. La ville présente beaucoup de commerces, un centre médical, un hôtel, une école et un Intermarché qui ouvrira dans un an. Il n’y a pas de lotissement dans le centre bourg en revanche on constate beaucoup d’étalement urbain. Le marché des producteurs se tient toutes les semaines et la commune met à disposition des petits producteurs, des équipements pour la vente.

Port-de-Lanne accueille 1200 habitants sur 15 km². La ville est enclavée avec à l’ouest l’Adour et au sud le Gaves ce qui lui a permis de se construire autour du commerce fluvial. Elle a gardé cette attractivité de l’eau aujourd’hui. Elle bénéficie également de la croissance de Saint-Martin-de-Hinx. Pas moins d’une cinquantaine de nouvelles maisons verront le jour d’ici 3 ans au travers de lotissements privés et communaux. La ville est peu industrielle et les commerces sont peu nombreux, étant donné la proximité des centres commerciaux de Peyrehorade. La D817 qui traverse la ville d’est en ouest est très fréquentée et trop dangereuse

Peyrehorade, 3800 habitants, est récemment devenue « petite ville de demain » et accueille le siège de la CPOA depuis 2017. La D817 vers Bayonne est l’axe central de la ville et le carrefour avec la D33 est très fréquenté, surtout par les poids-lourds. Ces mêmes poids-lourds devraient disparaitre du centre-ville d’ici 2026 avec l’arrivée du nouvel échangeur sur l’A64. La gare dessert également Bayonne et Puyo. La ville bénéficie d’un pôle santé qui s’agrandit, de trois surfaces commerciales, d’un lycée pro et un lycée généraliste. Peyrehorade accueille également son célèbre marché les mercredis matin.

Habas accueille 1509 habitants sur 19 km² et a la particularité d’être autonome avec la présence d’une boulangerie, d’une charcuterie, d’un épicier, d’un pôle médical (19 spécialistes), et même deux pompes à essence… Malgré deux lotissements en projets, la ville a du mal à trouver des promoteurs car les terrains constructibles sont difficiles à trouver. La ligne de car Dax-Mauléon-Licharre dessert la ville le matin et le soir et est utilisée principalement par les lycéens et quelques retraités. Le marché du dimanche matin et les visites patrimoniales Terra Aventura sont des points d’attraction de la ville.

Mouscardès, est la commune la plus petite du territoire, avec 260 habitants. Bien que les mobilités douces soient appréciées par les habitants, il n’y a pas de pistes cyclables et la voiture est essentielle pour se déplacer dans la commune ou aller travailler. Il y a très peu de covoiturage et les gares ne sont plus actives. L’arrivée de jeunes couples avec enfants permet de maintenir l’école communale. Le point culminant à 125m offre des points de vue sur les Pyrénées et la Chalosse.

Pouillon, considérée comme la deuxième polarité de POA, est une commune très étendue et accueille 3100 habitants. Le village compte plus d’une cinquantaine d’associations. On y trouve également beaucoup de commerces et une nouvelle maison de santé avec 30 professionnels. De vieilles bâtisses sont rasées pour reconstruire des services dotés de parkings. La ville cherche à développer les mobilités dans son centre et la réhabilitation de l’ancienne voie de tram est en projet.

Gaas est un village fleuri de 9 km² qui accueille 520 habitants. Aucun bus ne s’arrête dans la commune. La ville s’est battue pour garder son école et c’est pourquoi elle privilégie l’accueil de couples avec enfants. Il n’y a plus d’épicerie mais un bar subsiste, tenu par l’union des associations. Le village reste attractif, on y construit des logements et les maisons se vendent.

Cagnotte se développe très rapidement et accueille 800 habitants aujourd’hui. La ville n’est propriétaire d’aucun terrain sur la commune mais l’achat récent de deux terrains de surface devrait rendre possible la réalisation d’un écoquartier. La délimitation de zones OAP a pour objectif de maitriser l’urbanisation. Ceux qui y habitent ont d’abord visité le village et ont choisi d’y habiter. Beaucoup de jeunes couples avec enfants s’installent à Cagnotte notamment parce qu’il y a une école. Beaucoup travaillent sur Dax, Saint-Geours-de-Maremne ou Atlantisud.

Belus accueille un peu plus de 600 habitants et doit son attractivité à la qualité de son environnement. Beaucoup de jeunes couples avec enfants s’installent dans la commune. Elle partage à son école avec deux autres villages. La voiture reste indispensable.

Saint-Lon-les-Mines a grossi très vite et accueille aujourd’hui 1300 habitants, notamment grâce à l’ouverture de zones constructibles dans le PLUI. La ville se trouve au centre de Peyrehorade, Pouillon, Tyrosse et Dax. Les routes sont étroites et sinueuses et les deux ponts au-dessus de l’Adour, pour rejoindre, Tyrosse ne sont pas très praticables. Ici, le mètre carré est bien plus abordable que sur la côte. Il y a eu un fort développement des services de proximité : une boulangerie, une supérette, une pharmacie, la poste, un complexe médical. La commune compte 32 logements sociaux !